Pourquoi cette exposition photo ?
Il ne s’agit pas que de nourriture, ni même de cuisine, mais de vie savoureuse. N’accepter ni les solutions les plus simples ni les effets les plus rapides. Non au bonheur en poudre et au sourire instantané !…
Un repas mal assaisonné ne nous nuit pas autant qu’un aliment avalé tout seul, en quatrième vitesse ou devant la télévision… N’ayons pas peur d’essayer, de réessayer, de chercher…
Savourons, vivons plus lentement, plus attentivement, même si cela exige d’y consacrer plus de temps… Nous y gagnerons en délicieux souvenirs : tous ces moments que nos enfants garderont comme souvenirs d’enfance, si précieux, si savoureux.
Cela ne veut pas dire qu’il faut être coincé aux fourneaux, mais trouver un peu de temps perdu entre nos tâches quotidiennes. Essayer d’arrêter le temps qui passe comme le faisaient nos mères et grand-mères… pour enchanter les papilles par un goût fait maison, artisanal, incomparable !
Il ne faut pas être particulièrement doué. La bonne volonté et la sollicitude pour ceux qu’on aime le plus suffiront.
Est-ce que vous avez déjà pensé à l’odeur de votre enfance ? Quel est votre souvenir gourmand le plus fort ? Et pourquoi ?
Le mien sent la cannelle. C’est ma madeleine de Proust qui me renvoie aux dimanches matin passés autour de la table, en famille. On riait, on papotait, on rigolait à en avoir mal au ventre. Je vois encore ma grand-mère dans sa robe-tablier qui cuisait la brioche pour nous. Je garde le goût du quignon de pain avec un morceau de beurre en cœur et une pointe de confiture, servi comme un plat royal avec l’amour qui illumine les yeux… On était comme un coq en pâte.
Maintenant, c’est à moi de gâter nos enfants. Et de nouveau, il ne s’agit pas d’une simple obligation…
La cuisine et la poésie? On pourrait croire qu’elles sont incompatibles… Et si cuisiner avait quelque chose de magique? Ainsi nous deviendrions des poètes ?
L’eau bouillante dépose sur les fenêtres un voile de buée…
Le martèlement d’un couteau hachant une échalote est interrompu par le silencieux gémissement d’une larme qui ruisselle sur la joue…
Le goût se mesure par pincées, tel le vers que l’on scande…
La touche aromatique frivole révélée par un citron dosé en gouttes…
La lourde chaleur d’un pain sorti du four et la conscience qu’il la gardera dans chaque tranche, imprégnée de la chaleur de nos mains et du cœur…
Vertigineux souvenirs d’enfance parfumés à la cannelle…
Une poignée de grains de riz aussi nombreux que nos rêves à réaliser…
L’ingrédient même le plus simple, les ustensiles, les bibelots de cuisine ainsi que l’armoire toujours mal fermée ou le four qui a fait son temps recèlent un peu de ma poésie quotidienne.
Je suis venue en Belgique il y a 4 ans. J’ai découvert l’univers des blogs culinaires et j’ai commencé à faire le mien. J’apprends tout le temps : la cuisine belge, les habitudes, les traditions et je n’en connais jamais assez… Je fais connaître la cuisine polonaise autour de moi et j’essaie de vivre comme j’écris: avec joie et optimisme.
Si vous avez des questions ou une recette à demander, n’hésitez pas à me contacter : mamana3101@gmail.com
Tekst jest przepiękny!!!
Te słowa chyba u każdego wywołają lawinę przypływających wspomnień np z dzieciństwa. Niezapomnianych lub gdzieś w nas ukrytych smaków i zapachów.
A język francuski jest tak piękny, że nie sposób przejść obok niego obojętnie :
)
Dziękujemy za te słowa. Od rana i na początek tygodnia, zrobiło się tak…
pozdrawiamy ciepło
ps. prosimy o więcej 🙂
nie znam francuskiego…
ale brzmi pięknie, chociaż nie mam pojęcia, o czym piszesz.
język sam w sobie jest taki fantastyczny.
Anno, cudowny widok!
Słowa piękne.Z rana dobrze koją.
Pozdrawiam Cię serdecznie!
Piękny, piękny tekst:) moje dzieciństwo też kojarzy mi się – między innymi – z zapachem cynamonu:)
Dziś nieraz żyjemy tak szybko, że nie zwracamy już uwagi na rzeczy małe, na te szczegóły, które nieraz robią tak wielką różnicę. I choć tempa pracy nie da się nieraz zwolnić, to da się zwolnić nasze reakcje, zmienić przyzwyczajenia:) Takie teksty jak Twój bardzo do tego mobilizują i o tym przypominają – bo tak łatwo zapomnieć…
Dziewczyny kochane,
dziekuje serdecznie, postaram sie 🙂
pozdrawiam
Karmelitko,
kiedys wydawalo mi sie, ze do niczego mi sie ten francuski nie przyda, a tu prosze, jak plota sie nasze sciezki. I masz racje, ze teraz doceniam bardzo jego piekno, choc nie jest prosty. Usciski serdeczne
Aniu,
Nie wiedzialm, ze i francuskim wladasz, dziewczyno kochana! Usciski serdeczne
Delikatessen,
dziekuje Ci za ten komentarz, i pozdrawiam serdecznie
Anna